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    (préviens-moi si tu le fais):

    Culture

     

    Histoire du Japon              Le savoir vivre japonais

     

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    Carte du monde avec le japon indiqué en rouge

     

     

    Le Japon est un archipel formé de quatre îles principales : Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku. La plus vaste et la plus peuplée de ces îles est Honshu. On compte aussi un milliers d’îlots éparpillés dans la mer du Japon aussi bien que dans l’océan Pacifique et dans la mer intérieure (Seto Naikai). 

     

     

    Son territoire

    Le pays est essentiellement montagneux et ses terres longent les grandes fosses océaniques du Pacifique. Cet emplacement constitue une zone de fracture et expose le Japon à l’éventualité constante de séismes. La seconde conséquence de cette situation géographique périlleuse est le nombre de volcans en activité. On en dénombre pas moins d’une vingtaine, dont le plus célèbre est le mont Fuji, lequel atteint un sommet de 3776 mètres. L’archipel s’étend sur environ 3000 kilomètres et sa vie saisonnière se teinte de contrastes remarquables, d’une région à une autre. Si au nord le climat peut être d’un froid mordant, le sud peut étouffer sa population sous des températures tropicales. On y note également la fréquence de pluies abondantes ainsi que de nombreux typhons en provenance du Pacifique. Fait remarquable, en 1986, lors d’une éruption volcanique sous-marine, une île est apparue au large d’Iwojima. Ces phénomènes exceptionnels contribuent largement à la réputation fabuleuse d’un Japon mythique et mystérieux.  

     

     

    Carte avec la densité de la population japonaise sr l'île principale

     

    Population 

    Notons par ailleurs que malgré sa forte densité en population, 65% du territoire japonais est toujours occupé par des forêts. Comme le Japon ne produit pratiquement aucune autre ressource naturelle à l’exception du bois, on explique sans doute la présence de ces forêts et le peu de territoire habité par la nécessité d’entretenir au maximum cette source énergétique. On recense approximativement 335 habitants par km2 au Japon, la ville la plus peuplée étant Tokyo avec un peu plus de 12 millions d’habitants. La ville de Yokohama se classe au second rang avec une population de plus de 3 millions d’âmes. Les centres urbains sont donc des endroits bondés, à déconseiller aux amoureux des grands espaces et aux claustrophobes. Mais pour bien apprécier le Japon, il faut savoir s’imprégner de ses paradoxes... 

     

     

     

    Son relief

     

    La présence des montagnes est massive, les plaines sont généralement périphériques et les rivages très développés. Voilà les trois caractères du relief japonais. L'archipel nippon est l'un des arcs à concavité tournée vers l'Asie qui limitent celle-ci sur le Pacifique, depuis le Kamtchatka jusqu'aux Philippines. Il s'agit d'un ensemble récent par rapport au continent, né d'une suite de soulèvements et d'affaissements aux ères tertiaire et quaternaire.

    L’archipel se rapproche du continent au nord : 320 km entre Hokkaido et la Russie ainsi qu'au sud-ouest : 120 km au détroit de Tsushima entre Kyushu et la Corée, mais s'en éloigne au centre, où la mer du Japon atteint 900 km dans sa largeur maximale.

     

    Le Japon intéresse en fait six arcs dont les points de rencontre constituent les élargissements de Hokkaido (arcs de Sakhaline, des Kouriles et du Nord-Est) et du centre de Honshu (arcs du Sud-Ouest et des Ryukyu). On y distingue deux zones d'âge et de nature différents : la zone interne à l'Ouest, socle secondaire constitué de roches sédimentaires très plissées et métamorphisé par des intrusions granitiques, et la zone externe, flanquant la première à l'Est, formée de matériel tertiaire, lui aussi métamorphisé par des granites du même âge. Une grande fracture transversale, la Fossa Magna, scinde cet ensemble en deux parties.

    ·         La zone externe y montre seule des traces de plissement. Partout cependant le relief résulte d'un quadrillage de failles qui orientent bassins, vallées et massifs. Les mouvements en longueur ont donné naissance au fossé de la mer Intérieure, que prolonge au Nord-Est la plaine du Kansai. Un grand escarpement le borde au sud.

    Vers le Nord-Est, le morcellement s'accroît : des fossés plus petits reçoivent plaines et lacs, (dont le lac Biwa). Le bloc soulevé le plus vaste constitue les monts Hida, les Alpes japonaises. Au Sud, (Shikoku et Kii) des reliefs appalachiens subsistent dans la zone externe.

    Le volcanisme n'est réellement important qu'à Kyushu, dont le centre est occupé par le mont Aso et sa vaste caldeira. La topographie glaciaire est quasi inexistante, même dans les monts Hida, et seuls l'enneigement et l'alternance du gel et du dégel sont responsables de la topographie de haute montagne que l'on observe ici.

     

    ·         La Fossa magma est la dislocation essentielle de l'archipel ; elle se poursuit depuis le Pacifique (presqu'île d'Izu) jusqu'à la mer du Japon, et son rebord méridional est jalonné de grands volcans (Fuji, Asama). Ses deux extrémités sont occupées par les deux plus vastes plaines du pays : celle du Kanto (Tokyo) sur le Pacifique et celle de Niigata sur la mer du Japon.

     

    ·         Dans le Nord-Est, les directions longitudinales s'y affirment avec une grande netteté : trois chaînes parallèles méridiennes y sont séparées par des cordons de plaines, larges et bien évidées (l'ensemble correspondant ici à l'arc du Nord-Est). Une grande dislocation méridienne y sépare notamment à l'est les monts de Kitakami, que flanque à l'ouest la plaine de ce nom, ouverte elle-même au sud sur la plaine de Sendai. Elle se poursuit vers le sud par un étroit couloir qui ouvre une voie naturelle, vers la plaine du Kanto. Localement (Uetsu), des blocs de matériel tertiaire, tufs et grès, soulevés donnent des reliefs énergiques. De grands édifices volcaniques dominent tous ces horizons au centre (Bandai, Zao) et sur la mer du Japon (Chokai).

    Hokkaido, enfin, est formée essentiellement de trois axes de hauteurs dont le croisement au centre est masqué par la vaste calotte volcanique du Daisetsu. Des plaines effondrées entourent celui-ci au N., Kitami, au S.-O.,Tokachi, Konsen, qui est une plaine d'abrasion et surtout à l'E., où s'ouvre la grande dépression d'Ishikari (Sapporo). Les trois grandes familles de paysages morphologiques dérivent de cette structure, sans cesse modifiée par un système d'érosion vorace et le rejeu lent, mais continu, de mainte fracture.

     

     

     

    Les montagnes

    Couvrant les trois quarts du Japon, elles donnent trois sortes de paysages. En toutes régions, des hauteurs moyennes, assez lourdes, d'altitude de 800 à 2 000 m, forment de longues échines séparées par de profondes vallées en V. Le manteau de débris qui les recouvre demeure mince, car les pluies dénudent constamment les pentes, là où une épaisse forêt ne les recouvre pas.

    Dans le Daisetsu et surtout au long des monts Hida, des reliefs alpestres apparaissent : arêtes, abrupts, crêtes aiguës recoupées en pics dessinent de hauts sommets, dont une trentaine dépassent 3 000 m.

    Le plus haut sommet du pays est toutefois un volcan, le Fuji (3 776 m) et ce sont les formes éruptives qui donnent au relief japonais ses aspects les plus originaux. Plus de 200 volcans ont été recensés dans l'archipel, dont une soixantaine environ est actifs. Ils se localisent surtout aux deux extrémités du pays : Hokkaido et Tohoku (Daisetsu, Bandai, Chokai) et Kyushu (Kirishima, Aso), ainsi que sur la Fossa Magna (Fuji, Asama, Myoko). Cônes de toutes tailles et de toutes formes, lacs, vastes champs de laves stériles forment des paysages grandioses et désolés.

     

     

    Le mont Fuji

     

    Les plaines

    Ne couvrant que 16 % du pays, elles concentrent la quasi-totalité de la population. Ce sont des zones d'accumulations alluviales logées dans des creux d'origine tectonique. La plaine classique forme ainsi unedépression aux bords nets ouvrant soit sur la mer (par une longue plage entre deux promontoires), soit au cœur des montagnes ; un torrent la parcourt, en pente forte ; le calibre des alluvions diminue depuis son lit vers la périphérie pour croître de nouveau dans les cônes de débris qui garnissent le pied du versant. Ces torrents, larges et aux bras nombreux, ont une charge énorme, et leurs excès ont de tout temps forcé les hommes à les corseter étroitement de hautes levées, sous lesquelles routes et villages se sont établis.

    Un lent affaissement affecte certaines de ces plaines situées en bordure de la mer, qui tend ainsi à les envahir (Waju au sud de Nagoya). Le fond de ces plaines est formé généralement de terrasses d'alluvions plus ou moins anciennes où le soulèvement a parfois encaissé légèrement les cours d'eau. Les plus élevées, ainsi celle de Tama dans le Kanto, ont été disséquées en une série de collines, tandis que les niveaux inférieurs forment des surfaces régulières. Il faut y creuser des puits parfois très profonds (Musashino, à l'O. de Tokyo). Localement, des dépôts d'origine volcanique remaniés par le vent recouvrent ces niveaux d'un placage épais de plusieurs mètres (le « loam » du Kanto).

    Ces paysages de plaines varient surtout en fonction de leur dimension. Les plus vastes, Kanto, Ishikari (Hokkaido), Kitakami (Tohoku), Niigata ou Toyama (Hokuriku), offrent de grands horizons traversés en ligne droite par les routes et les voies ferrées. Ailleurs, il s'agit de bassins en amande (Nagano, Tsuyama) et, au cœur des zones les plus massives, une confluence de vallées comblées par des cônes alluviaux a pu donner de petites plaines au relief plus mouvementé, mais patiemment découpées en terrasses. Cependant nombre de ces plaines s'ouvrent sur la mer, où se terminent aussi les hauteurs, de façon généralement abrupte.

     

     

    Géographie japonaise

     Localisation des grandes plaines japonaises

     

    Aide

    Plissement : Déformation d'un terrain due aux mouvements des plaques tectoniques.

    Fosses océaniques : dépression sous-marine profonde, plus ou moins longue et étroite, présente dans les zones de subduction.

    Escarpement : Pente raide, naturelle ou artificielle, d'un terrain, d'un terre-plein ou d'un rempart, considérée pour sa valeur d'obstacle.

    Morcellement : action de diviser quelque chose en plusieurs parties

    Reliefs appalachiens : type de relief de plissement. Il se présente sous forme des crêtes parallèles en roches dures, entre lesquelles se trouvent des dépressions en roches tendres.

    Caldeira : une vaste dépression circulaire ou elliptique, généralement d'ordre kilométrique, souvent à fond plat, située au cœur de certains grands édifices volcaniques et résultant d'une éruption qui vide la chambre magmatique sous-jacente.

    Topographie : Disposition, relief d'un lieu

    Longitudinale : Qui est pris dans la longueur, dans le sens de la longueur

    Accumulation alluviale : accumulation relative à des dépôts de débris plus ou moins gros, tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon ou des graviers, transportés par de l'eau courante.

     

     

    Aller plus loin :

                → Tout sur la population

                → Tout sur la géographie physique

                → Philippe PELLETIER, « JAPON (Le territoire et les hommes) - Géographie  », Encyclopædia Universalis [en ligne]

                → La géographie et le climat

     

                → Géographie japonaise 

     


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  • Le 11 février de l'an 660 avant JC, Jimmu Tennô, un descendant de la déesse du soleil, Amaterasu Omikami, érige le premier palais du Japon.

     

    C'est du moins ce que raconte la mythologie japonaise dans les deux livres sacrés rédigés au VIIIe siècle de notre ère, le Kojiki et son complément, le Nihongi. Ils racontent comment plusieurs générations de divinités se succédèrent dans le ciel et sur la terre jusqu'à l'avènement d'Izanagi et de sa soeur Izanami. De leur union naquirent l'archipel nippon et les esprits divins qui l'habitent (les Kami).

    Izanami étant morte en couches, Amaterasu Omikami (déesse majeure du culte Shintô) naît peu après de l'oeil droit d'Izanagi. Un temps malmenée par son frère Susano, elle choisit de se cacher dans une grotte, privant le monde de sa lumière et de sa beauté. Les divinités réussissent par ruse à l'en faire sortir en proclamant qu'elles ont déniché une déesse qui surpasse en beauté toute la création. Curieuse, Amaterasu consent à sortir pour s'en rendre compte et que voit-elle en fait de beauté suprême ? Elle-même dans le reflet d'un miroir !

    Réconciliée avec son frère, elle prolonge avec lui la lignée divine jusqu'à un humain d'essence divine, Jimmu Tennô, premier empereur nippon.

    Celui-ci monte sur le trône du Japon et fonde l’empire Japonais après avoir vaincu le royaume   Yamato : de ce jour date la naissance de l'Empire du Soleil levant.

     

    Fête Nationale

    En 1872, l'empereur Meiji fait officiellement du 11 février l'anniversaire de la fondation de l'empire selon la tradition shintô.

    Abolie par les Américains en 1945, la fête nationale est rétablie en 1966.

     

     

    Vocabulaire

    ·         La déesse Amaterasu rappelle la Déesse-Mère des premières sociétés humaines, du temps où la femme trônait encore au centre de la vie sociale.

    ·         Elle figure au centre du culte shintô, la religion traditionnelle du Japon et est honorée dans le célèbre sanctuaire d'Ise, entre Osaka et Tokyo. Celui-ci, comme tous les sanctuaires shintô, est séparé du monde temporel par un portique symbolique, le torii (photo ci-contre).

    ·         Shintô est un mot chinois qui dérive de shen (esprit) et tao (voie). Sa traduction japonaise est « Kami no michi », ou « Voie des esprits ».

    ·         Le shintô reconnaît en effet la présence d'esprits (les Kami) dans les éléments de la nature (lac, rochers, grottes, forêts....). Ces esprits se déplacent, tantôt dans la montagne, tantôt dans la vallée.... Il en existerait 800 millions , les plus célèbres Kami étant Hachiman, Inari, Tenjin.... et forcément Amaterasu elle-même.

    ·         En 1867, quand l'empereur Meiji s'approprie le pouvoir absolu, il a soin de réaffirmer sa filiation avec Amaterasu et le caractère sacré de sa dynastie. Il instaure aussi un shintô d'État au détriment du bouddhisme importé de Chine.

     

    ·         Après la défaite de 1945, sous la pression des Américains, l'empereur Shôwa, connu de son vivant sous le nom de Hirohito, convient publiquement qu'il n'est pas d'ascendance divine. Les liens entre l'État et le culte shintô sont officiellement coupés.

     

    ·         Le shintô des sanctuaires demeure néanmoins très vivant. Ainsi, lorsque débutent de grands travaux comme le percement d'un tunnel, un prêtre shintoïste ne manque pas de bénir le chantier pour apaiser les esprits de la nature.

     

    ·         Cela dit, si la majorité des Japonais font allégeance au shintô, la majorité, et souvent les mêmes, suivent avec la même ferveur les préceptes bouddhistes. Cette religion a été introduite avec succès sur l'archipel au VIe siècle de notre ère.

     

    ·         Détachée de la nature et de la matière, elle s'oppose de toutes les façons possibles au shintoisme. Cela ne rebute pas les Japonais qui pratiquent un syncrétisme pratique : ils sont shintoistes dans les événements heureux (naissances, mariages) et bouddhistes dans les événements graves, en particulier les funérailles.

    ·         I+ :

    Pour l'historien Odon Vallet, «le Japon demeure le seul grand pays de la planète dont la religion principale puisse être qualifiée d'animiste» (Histoire des religions, Gallimard).

    Mais l'affirmation est discutable car les esprits du shintô se déplacent et ne se confondent pas avec les éléments naturels ou les objets, alors que les religions proprement animistes attribuent une âme aux objets et aux éléments de la nature eux-mêmes

     


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  • Voici un petit diapo à télécharger pour les règles de savoir-vivre au Japon! ^^

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  • Voilà un grand résumé de l'histoire du Japon

     

    On croit qu'au début, l'archipel était relié au continent et que des vagues d'individus venaient par des isthmes en provenance des terres sibériennes. Il semble qu'aujourd'hui, dans l'île d'Hokkaido, certaines tribus issues de ces ancêtres, vivent encore au nord du pays. Le sud aurait quant à lui été peuplé par des arrivants de Corée et de Chine. Toutefois, les historiens ont repéré des influences polynésiennes et indonésiennes dans la culture japonaise.

    Pendant des millénaires, le Japon a vécu en vase clos, au rythme de ses traditions et de ses propres ressources. Outre quelques échanges avec la Chine, la Corée et la Hollande, le Japon a fermé ses frontières au monde entier (particulièrement aux envahisseurs français, espagnols et portugais) jusqu'à la moitié du 19e siècle, afin de se soustraire aux méfaits d'un christianisme démesuré et fanatique. Puis, en 1854, sous la menace d'une flotte américaine,  le Japon signe un traité commercial avec les États-Unis. Le traité s'élargira ensuite à plusieurs autres pays occidentaux. Le pays étant dirigé par l'empereur et les shoguns (qui sont également des samouraïs) depuis des siècles, change sa politique gouvernementale autour de 1867 et met fin au shogunat. L'empereur dirige alors réellement le pays. Puis en 1946, l'empereur Hirohito renonce à son droit divin et instaure une constitution. Le Japon devient alors une vraie démocratie.

     

    Après sa participation aux côtés des alliés lors de la première guerre mondiale, l'essor du Japon comme puissance militaire et économique, a été des plus fulgurants. Toutefois, sa participation à la seconde guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne et de l'Italie et son attaque contre la base américaine de Pearl Harbor lui vaudront de perdre des plumes, notamment avec la réplique des américains et les désastres de la bombe atomique. Mais le Japon, fier et persévérant, se relève, signe de nouveaux traités avec les États-Unis et devient rapidement l'une des plus grandes puissances mondiales actuelles.

     

    Source

     

     

    Autre:

    Création du Japon


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